dimanche 23 décembre 2012

Cuillères exotiques aux Saint-Jacques

Demain, c'est le réveillon de Noël ! Vous devez vous en douter, je vais passer ma journée en cuisine... avec ma maman ! Je vais vous dévoiler une des bouchées que nous allons faire pour l'apéritif de demain.

Pour 4 personnes :

8 noix de Saint-Jacques
1 carotte
1/8 tête de céléri
1/4 mangue
1/4 ananas
25 g de beurre
5 cl d'eau
1 c. à s. de jus d'orange
1 filet de jus de citron
sel
poivre
aneth

Découper les fruits et les légumes en tous petits dés.
Faire blanchir la carotte et le céleri dans de l'eau bouillante salée pendant quelques minutes. Laisser refroidir.
Mélanger les fruits et les légumes.

Faire fondre le beurre avec l'eau sans trop chauffer. Ajouter le jus d'orange et le jus de citron. Emulsionner avec un mixeur plongeant.

Faire cuire les noix de Saint-Jacques dans du beurre, une minute de chaque côté. Saler et poivrer.

Remplir huit cuillères de présentation de fruits et légumes. Déposer une noix de Saint-Jacques par-dessus. Recouvrir d'émulsion et décorer avec quelques brins d'aneth.

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël !

mercredi 19 décembre 2012

Table de Noël traditionnelle : vive le rouge !

Avec quoi rime Noël ? Pour moi, Noël rime avec sapin, rouge, tradition... Cette fois-ci, je vous propose
une déco tout à fait différente des précédentes. Je vous propose une vraie déco de Noël, quoi !


Principe de base

Ne pensez pas réutiliser les éléments de cette décoration de table pour votre anniversaire : IM-PO-SSI-BLE ! Là, nous allons jouer la carte de la tradition. En clair, c’est Noël et il faut que ça se voit sur la table.
L’avantage de ce thème, c’est que, niveau investissement, cela devrait rester assez light !

Thème de la soirée : Noël dans sa plus pure tradition

Rien ne vous oblige à vous déguiser en Mère Noël pour l’occasion ! En revanche, pour votre table, c’est une autre histoire. Sapin, houx, boules, guirlandes, gâteaux de Noël... tout va y passer. Quand vos convives verront votre table, ils n’auront aucun doute : c’est bien Noël qu’ils viennent fêter chez vous.
Pas question de tomber dans le kitch pour autant. Il est tout à fait possible de rester dans ce thème tout en apportant quelques touches chics à votre table. Pas question non plus que votre table soit vieillotte. Rien ne vous empêche de la moderniser un peu.
Alors, dépoussiérons les traditions !


Passons au dressage de la table

Je vais vous proposer deux dressages différents. A vous de faire votre choix.
Dressage numéro 1 : un peu classique, mais efficace. Recouvrez votre table d’une nappe blanche. Disposez à la place de chaque convive des sets de table rouges. On joue la tradition : le rouge est la couleur
de Noël par excellence... et le vert aussi ,mais je préfère le rouge. Disposez une grande assiette blanche et une petite pardessus. Pliez de façon très sobre vos serviettes blanches (en rectangle, par exemple) et posez-les au centre de chaque assiette. Mettez vos couverts sur le dessus. Ajoutez à ceci les verres. Attention, le petit à droite ! On ne le répétera jamais assez ! Et voilà, le tour est joué. Votre couvert est désormais au point. Vous pouvez passer à la suite de votre décoration de table.




Dressage numéro 2 : une pointe de modernité. Côté nappe, on partira sur quelque chose d’un peu plus original que du blanc. Je vous propose un tissu un peu irisé, argent ou or. C’est à vous de choisir. Pas de sets de table, mais plutôt de grandes ardoises rectangulaires. Leur couleur foncée sera parfaitement mise en valeur par la couleur de votre nappe. Leur forme apporte aussi le côté contemporain recherché ici. Disposez les couverts de chaque côté de l’assiette, le couteau posé délicatement sur votre serviette roulée. Pourquoi ne pas utiliser des verres colorés. Mais attention, restez dans les teintes de rouge ou bordeaux... il faut respecter le thème.


Ca y est, vous êtes prête pour passer à la suite !

 

Les astuces déco

Tout d’abord, parlons du centre de table. Si vous voulez rester dans la pure tradition, il va falloir braver le froid pour aller en forêt ramasser du houx et des branches de sapin. Ne vous y prenez pas trop à l’avance, vous risqueriez de voir votre cueillette se flétrir et ne plus être à son top pour le jour J. Avec votre récolte, confectionnez une ou plusieurs couronnes que vous disposerez au centre de votre table. Le vert et le rouge seront du plus bel effet sur votre nappe blanche.
Si vous avez choisi la tradition version modernisée, je vous conseille d’orner votre centre de table avec une jolie guirlande lumineuse. On en trouve maintenant à des prix très raisonnables dans les grandes surfaces. Cela fera ressortir le côté irisé de votre nappe.


Mais il manque quelque chose... Vous vous rappelez, Eric, le poisson rouge ? Il ne passera pas le repas de Noël seul dans la cuisine, non ! Il sera l’acteur principal, ou presque, de votre déco de table. Il trônera au milieu de la table, dans son bel aquarium tout rond. La star, ce sera lui !
Passons maintenant au placement des invités. Vous voulez que votre soirée soit parfaite en tous points ? Donc, il est impensable qu’au moment de passer à table vos convives tournent autour de celle-ci sans savoir où s’asseoir ! C’est là que vos talents de cuisinier entre en scène. Confectionnez à l’avance des petits biscuits sablés en forme d’étoile ou de sapin, ou, mieux encore et plus tendance, faites des cupcakes. Avec le glaçage, écrivez le nom de chaque invité et déposez cette petite merveille sur l’assiette ou debout, devant les verres. Et voilà des porte-noms originaux pour un coût... dérisoire.



Maintenant, il s’agit de fignoler une décoration de table presque aboutie. Ajoutez des bougies ! Je sais, ce n’est pas très original, mais c’est tellement agréable de manger à la lueur de ces petites flammes qui dansent sur la table, n’est-ce pas ? Pour rester dans la tradition, disposez des pommes de pin un peu partout sur la table, ou, plus moderne, parsemez des billes de verre rouges un peu partout.
Il vous reste des petits biscuits ? Parfait ! Faites des petites piles que vous enrubanerez de rouge. Dites à vos convives de ne pas se jeter dessus, sinon ils ne vont rien manger. Ce serait dommage !
J’allais oublier. S’il reste dans vos placards une grand collier de Noël pour les sapins, mais rouge cette  fois-ci, n’hésitez pas. Faites-lui parcourir la table en long, en large et en travers.
Ca brille, c’est beau, c’est Noël !

Récapitulatif

Ce que vous avez chez vous : nappe, vaisselle, collier rouge et... Eric, bien sûr !
Ce que vous devrez acheter : des bougies rouges, du ruban rouge, des billes de verre rouges, du rafia, de quoi faire des gâteaux, une guirlande lumineuse.
Ce que vous devrez récupérer : des pommes de pin, des branches de sapin et de houx, des ardoises.
Le temps à passer : le plus long, c’est la confection des gâteaux ! Pour le reste, j’ai envie de dire que ça ne compte même pas. D’abord, quand on aime, on ne compte pas !

mardi 18 décembre 2012

La table de fêtes noir & blanc

Noël au coin du feu, Noël clinquant, Noël scintillant...
Et pourquoi pas Noël en noir et blanc ? Un peu triste ? Non ! Plutôt chic ? Oui !
Alors, cette année, mettez votre table sur son trente-et-un pour trois fois rien !


Principe de base

Contrairement aux couleurs vives qu’il faut utiliser par petites touches, le noir et le blanc sont des couleurs passe-partout.
Vous pouvez aussi décliner toutes les teintes de gris, cela donnera un peu plus de relief à votre table.


Thème de la soirée : noir & blanc

Contrairement aux idées reçues, une table tout de noir et de blanc vêtue n’est pas forcément classique ! Elle peut être baroque, ultra moderne ou sur un thème précis comme le cinéma, par exemple. Dans tous les cas, elle sera chic, je vous le garantis.
Pour que la soirée soit encore plus réussie, pourquoi ne pas demander à vos convives de jouer le jeu et de s’habiller en noir et blanc eux aussi ?
Quelle femme n’a pas sa petite robe noire des grandes occasions ? Quel homme n’a pas dans sa garde-robe un costume noir et une chemise blanche ?
Donc, aucun investissement en perspective. Evidemment... en vert et blanc... l’affaire aurait été plus compliquée !


Passons au dressage de la table

C’est le moment ou jamais : sortez du fond de votre placard la belle nappe brodée main de mamie. Je sais, elle est impossible à repasser, mais une fois cette corvée passée, quelle classe sur la table, vous ne trouvez pas ?
La vaisselle maintenant. Courage madame, puisque monsieur ne mettra pas la main à la pâte... Il va falloir de l’huile de coude pour faire briller l’argenterie prêtée par mamie (et oui, encore elle !). Ceci dit, une jolie ménagère en inox sera aussi très adaptée. Pour ma part, ce sera l’inox !
Assiette de présentation blanche surmontée d’une assiette plus petite noire, si vous avez, sinon du transparent sera parfait. Ajoutez les verres à eau et à vin. Le petit à droite, toujours ! Je vous donnerais bien
mon moyen mnémotechnique pour retenir cette règle, mais je crains qu’elle ne soit censurée, alors... à vous de trouver le vôtre !
Pliez vos serviettes sur le coin de l’assiette de façon très sobre.
Si vous souhaitez mettre en valeur votre belle vaisselle blanche, mettez des sets de table gris ou noirs. En plus de sublimer votre vaisselle, ils éviteront les taches de vin rouge de fin de soirée sur votre belle nappe blanche impossible à repasser.
Si vous avez une table rectangulaire, vous pouvez remplacer les sets de table par des chemins de table qui serviront aux convives qui se trouvent les uns en face des autres.

Les astuces déco

Munissez-vous de tout un tas de rubans de matières et de largeurs différentes : velours, satin, coton, organza. Déclinez-les en blanc et noir... ou en gris. Moi, j’adore les rubans en organza, cette matière irisée qui reflète la lumière des bougies...
Habillez les pieds des verres de gros nœuds bien ventrus. Vous pouvez faire varier les hauteurs en disposant les nœuds alternativement en en haut et en bas ! Cela donnera un peu de rythme !


Evidemment, qui dit table de Noël, dit bougies en grande quantité. Disposez-en de toutes formes et de toutes tailles un peu partout sur la table. Mais n’oubliez pas la règle d’or : pas de bougies à même la nappe, sinon
gare aux taches de cire !
Après les bougies, une autre astuce déco. Lorsque je me suis mariée, j’avais acheté des tas de petites bouteilles pour offrir aux invités... bouteilles que j’avais remplies évidemment ! Comme j’avais vu grand, j’ai dû les stocker dans mon placard... et j’ai fini par les oublier. Un jour, un éclair de génie m’a traversé l’esprit ! Quand c’est comme ça, il faut que je note tout de suite, sinon, l’idée repart aussi vite qu’elle est venue... C’est ça une mémoire de poisson rouge ! Bref, revenons à nos moutons : en habillant de rubans les goulots de ces petites bouteilles, vous fabriquez en deux temps trois mouvements d’adorables soliflores. Vous pouvez les disposer les uns à côté des autres au centre de la table, les placer de façon aléatoire un peu partout ou en mettre un à chaque convive à côté de son couvert, avec une belle rose blanche, par exemple.



Pour continuer à agrémenter votre table de fête, vous pouvez fabriquer des porte-noms. Dans cet exercice, la récup’ s’impose : cartons noirs ou blancs, du fil de fer, des perles, des plumes... Tant que les couleurs sont respectées, vous pouvez utiliser tout ce qui vous tombe sous la main. N’hésitez pas à vous inspirer de tout ce
que l’on peut trouver sur internet, notamment sur tous les sites qui proposent des idées de décoration pour les mariages. Des ciseaux, de la colle et un peu de temps ! Vous allez y arriver ! Sinon, si vous n’avez pas d’idée, inspirez-vous du mien.
Dernière idée pour cette table chic : prenez une corbeille métallique, noire, argentée... enfin, ce que vous avez dans vos tiroirs, et remplissez-la de boules en tout genre. Vous pouvez vous servir de boules en verre, de boules de Noël. Pour ma part, j’ai même des boules en plume. Plus vous en mettrez, plus l’effet sera
sympa !



Récapitulatif

Ce que vous avez chez vous : une nappe blanche, de la vaisselle blanche, transparente ou noire, des beaux verres, des sets de table.
Ce que vous devrez acheter : des bougies blanches et noires, du ruban gris, noir et blanc, quelques roses blanches ou noires pourquoi pas...
Ce que vous devrez récupérer : des mignonnettes vides, des boules de Noël noires et blanches, une corbeille, la nappe de mamie et son argenterie.
Côté vestimentaire : sortez votre tenue de gala, c’est Noël ! Evitez la tenue de Pierrot, ce n’est pas encore le carnaval... Patience !
Le temps à passer : préparez vos porte-noms à l’avance. Le dressage en lui-même ne prendra pas plus d’une demi-heure !

lundi 17 décembre 2012

Le cheesecake, un classique... pas si classique que ça !

Le cheesecake soulève toujours beaucoup de débats. Quel fromage de base prendre ? Cuisson ou pas cuisson ? Gélatine ou pas gélatine ? Citron ou pas citron ?
A ces quatre questions existentielles, je répondrais : ricotta, cuisson, pas gélatine et citron.
Après, ce n'est qu'une question de goût !
Alors, voici la recette de cheesecake que je préfère. A vous de la tester et de me donner votre avis !

Pour 8 à 10 personnes :

750 g de ricotta
4 œufs
120 g de sucre
150 ml de jus de citron
200 g de biscuits Thé de Lu
50 g de beurre fondu

Mettre les biscuits dans un sac congélation et les écraser à l'aide d'un rouleau à pâtisserie. Vider le contenu du sac dans un saladier et ajouter le beurre fondu. Mélanger pour que le beurre imprègne bien tous les biscuits. Déposer ce mélange dans un moule à manquer en silicone et tasser à l'aide d'un verre. Voilà, le biscuit de votre cheesecake est prêt ! Mettre le moule au réfrigérateur le temps de préparer l'appareil à cheesecake.

Préchauffer le four à 150°C (th.5).

Battre la ricotta avec un fouet pour la détendre. Ajouter le sucre, les œufs, et le jus de citron.
Verser ce mélange sur le biscuit et enfourner pendant une heure.

Après la cuisson, laisser refroidir le cheesecake dans le four. Une fois refroidi, le mettre au réfrigérateur pendant 24 heures.

Pour info, j'ai ajouter des morceaux de poires fraîches au fond de mon cheesecake... plutôt pas mal et ça permet de varier les plaisirs.

Un conseil : dégustez ce cheesecake avec un coulis de framboise ou de mangue ! Il n'en sera que meilleur !
Bon appétit.





mercredi 12 décembre 2012

Soupe à l'oignon ou plutôt... gratinée à l'oignon

Il fait froid... il fait vraiment trop froid ! En même temps, il fallait bien qu'il arrive à un moment ou à un autre. On va pas se plaindre tout de même ! Et puis avec le froid arrive le temps des raclettes, tartiflettes, fondues et autres soupes généreuses et réconfortantes. En fait, j'aime quand il fait froid. Un bon feu de cheminée et une gratinée à l'oignon.
Pour la petite histoire, j'ai découvert ce plat dans une magnifique chambre d'hôtes proche de Saint-Emilion. La maîtresse de maison était aussi accueillante et chaleureuse que sa recette de soupe à l'oignon.

Pour 8 personnes :

2 l  de bouillon de volaille
1 baguette rassise
400 g d'oignons
200 g de gruyère râpé
60 g de beurre

Emincer les oignons pelés. Les colorer dans le beurre pendant une vingtaine de minutes en les remuant souvent. Verser le bouillon et porter à ébullition. Laisser cuire pendant 20 minutes.
Découper la baguette en croûtons et les dorer au four à 180°C.
Déposer une couche de pain au fond de bols allant au four. Verser deux louches de soupe. Recouvrir de croûtons, d'un peu de soupe et de gruyère.
Mettre à four chaud (180°C) pendant 30 minutes.

Il ne vous reste plus qu'à déguster au coin du feu. Au fait, cette soupe peut faire office de plat de résistance. On peut dire qu'elle est assez consistante !!!
Bon appétit.



lundi 10 décembre 2012

Ma recette de lapin

Enfin, je vous dévoile ma recette de lapin, celle que j'ai inventée pour le concours de cuisine des Gastronomades à Angoulême.
Pas facile à cuisiner le lapin... C'est une viande très délicate, qui peut vite devenir sèche à la cuisson, et surtout, qui a besoin d'un bon assaisonnement, car plutôt fade.
Et puis, quoi de plus classique que le lapin ? J'avais envie de lui donner un coup de jeune et je crois que le résultat est plutôt sympa ! N'hésitez pas à me donner votre avis.

Alors, le lapin façon Drédré, c'est parti !

Pour 6 personnes :

1 lapin entier (ou sans la tête si vous préférez)
75 cl de vin blanc sec
75 cl d'eau
1 poireau
3 carottes
2 échalotes
6 gousses d'ail
1 petit bouquet de persil
thym
laurier
8 champignons de Paris
2 tranches de pain de mie
1 œuf
2 feuilles de brick
500 g de pommes de terre à purée
1 brique de crème liquide
2 oignons
1 verre de Pineau des Charentes
1 noix de beurre
6 petites branches de romarin
huile d'olive
sel
poivre

Le lapin

Couper le lapin en morceaux. Réserver le foie, les rognons et un peu de chair pour la farce des nems. Dans une cocotte, verser le vin, l'eau. Ajouter une carotte coupée en morceaux, le poireau ficelé, 2 feuilles de laurier, un peu de thym, les échalotes épluchées, 3 gousses d'ail en chemise légèrement écrasées avec le plat du couteau. Saler et poivrer. Y plonger la viande et laisser cuire à petit bouillon et à couvert pendant une heure.
A la fin de la cuisson, prendre les deux cuisses et les deux gigolettes. Les effilocher très finement. Ajouter le persil haché et réserver.


La compotée d'oignons au Pineau

Eplucher et émincer les oignons. Les faire suer dans de l'huile d'olive. Déglacer au Pineau et laisser cuire pendant une trentaine de minutes, à couvert.

Les nems de lapin

Hacher finement, mais au couteau, le foie, les rognons, la chair, et les champignons préalablement lavés à l'eau. Faire chauffer une poêle avec de l'huile d'olive. Y faire cuire les champignons. Une fois cuits, les retirer du feu et mettre, dans la même poêle, la viande à cuire. Pendant ce temps, hacher finement les 3 gousses d'ail restantes. Dans un petit saladier, mélanger les champignons, l'ail et la viande. Saler et poivrer. Ajouter un œuf et 2 tranches de pain de mie mixées.
Couper les feuilles de brick en 4. Déposer une quenelle de farce au milieu de chaque triangle et former des cigares. Faire cuire les nems de lapin à la poêle, dans un peu d'huile d'olive bien chaude.


La purée de pommes de terre

Eplucher les pommes de terre et les faire cuire dans de l'eau salée.
Passer les pommes de terre ainsi cuites au presse-purée. Ajouter un filet d'huile d'olive et de la crème. Battre la purée au fouet afin de l'aérer un maximum. Poivrer.

Les baguettes de carottes

Eplucher les 2 carottes restantes. Tailler dans le sens de la longueur 12 baguettes d'un demi centimètre d'épaisseur environ.
Passer les carottes très rapidement à la poêle avec de l'huile d'olive au dernier moment, juste avant de dresser pour que les baguettes ne ramollissent pas.

Le bouillon

Filtrer le bouillon de cuisson du lapin et le remettre sur le feu. Faire réduire pour que le bouillon soit plus corsé en goût. Une fois la quantité désirée obtenue, ajouter une noix de beurre pour adoucir le mélange.

Le dressage

Prendre des assiettes creuses, style assiettes à risotto. Déposer un cercle au fond. Déposer une couche de purée au fond. Par-dessus, ajouter une fine couche de compotée d'oignons. Verser une louche de bouillon bien chaud sur le lapin avant d'en déposer au-dessus des oignons. Retirer le cercle. Planter une branche de romarin. Déposer 2 baguettes de carotte et le nem par-dessus. Enfin, mettre une petite louche de bouillon au fond de l'assiette.

Joli non ? C'est à vous de tester et de me donner votre avis.




dimanche 9 décembre 2012

Salade de Saint-Jacques, poêlée de raisins et chips de parmesan

Dans mon frigo il y a des Saint-Jacques achetées chez mon poissonnier le matin même, une belle grappe de raisins blancs Italia et du parmesan râpé. Que faire ? Rien de compliqué, mais croyez-moi, l'association de ces trois saveurs est juste top. Alors, c'est parti pour une recette simple, mais efficace.

Pour 4 personnes :

12 noix de Saint-Jacques
1 petite grappe de raisins
60 g de parmesan râpé
mesclun
1 noix de beurre
crème de vinaigre balsamique
huile d'olive
sel
poivre

Nettoyer soigneusement les noix de Saint-Jacques. Retirer le corail. Les déposer sur une assiette recouverte de papier absorbant.
Laver les grains de raisins à l'eau.
Sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé, déposer 8 petits tas de parmesan râpé ou en poudre. Mettre au four préchauffé à 180°C (th.6). Bien surveiller la cuisson. Retirer la plaque quand les chips sont bien dorées. Les réserver.
Faire chauffer deux poêles avec du beurre. Dans la première, faire dorer les grains de raisins, dans la seconde, faire cuire rapidement les noix de Saint-Jacques. Saler et poivrer les Saint-Jacques.

Procéder au dressage. Intercaler les noix de Saint-Jacques et les chips de parmesan sur un côté de l'assiette. Au-dessus, déposer un peu de mesclun et y ajouter quelques raisins. Arroser d'huile d'olive et décorer l'assiette de crème de vinaigre balsamique.

Bon appétit !



Atelier chocolat chez Letuffe


Trois ans que nous sommes installés dans la région et nous n'avions pas pris le temps de visiter la célèbre chocolaterie Letuffe située aux Trois-Palis. Honte sur nous !!! Nous avons profité du fait qu'un de nos couples d'amis parisiens viennent passer un week-end chez nous pour rentrer dans les coulisses de cette chocolaterie.

Plutôt que de faire la visite classique, j'ai décidé que nous mettrions la main à la pâte... ou plutôt, au chocolat ! En effet, la chocolaterie Letuffe propose des ateliers de fabrication de chocolats avec des professionnels.

Voici comment se déroule l'atelier auquel nous avons participé. Ce qui est plutôt sympa, c'est que les enfants, même en bas âges, sont acceptés et participent au même titre que les adultes. Nous étions 4 adultes et 3 enfants de 4 à 7 ans.

Tout d'abord, lavage de mains et tablier pour tout le monde ! Pas de pitié pour l'hygiène !
Ensuite, chacun à son poste.
Pendant une heure, nous nous mettons dans la peau d'un chocolatier.
Le chocolat est prêt : 32 degrés pour le chocolat noir, 30 à 31 degrés pour le chocolat au lait et le chocolat blanc. Il est très important de respecter ces températures, sinon le chocolat ne sera pas brillant !



Notre mission, si nous l'acceptons : fabriquer des marguerites en chocolat noir. Mais d'abord, créons une sorte de bol en chocolat. La technique est surprenante, mais très efficace. Prenons une balle en mousse recouverte de plastique et piquée sur une brochette en bois. Trempons-la à mi-hauteur dans le chocolat liquide et vite, au frigo à 10 degrés pour figer la coque que nous venons de créer. Une seconde couche sera nécessaire pour apporter la solidité recherchée à notre bol. Et oui, il n'est pas là juste pour faire joli : il servira à accueillir les marguerites en chocolat noir que nous allons fabriquer maintenant.









D'abord, les décorations. Notre "professeur" nous donne des cornets remplis de chocolat au lait. Il faut maintenant décorer les moules en forme de marguerite à notre guise. Une fois les décors déposés au fond des moules, un petit tour en chambre de réfrigération.



Ensuite, nous devons remplir nos moules de chocolat noir. Attention, avant de les remettre au froid, il faut bien racler le moule pour qu'il ne reste plus une goutte de chocolat qui pourrait gêner le démoulage.



15 minutes plus tard, le moment de vérité : il faut démouler nos chocolats. Deux coups secs sur la table et le tour est joué. Des jolis chocolat, et surtout très bons, vous vous en doutez !
Il ne reste plus qu'à disposer nos petites marguerites dans les coques, elles aussi décorées avec du chocolat au lait.








La bonne surprise, c'est que nous partons avec nos chocolat ! Après l'effort, le réconfort !
Nous avons tous passé un super moment amusant, convivial et dans une ambiance décontractée. Je vous recommande grandement d'aller y faire un petit tour. Cet atelier chocolat ravira les petits et les grands !

Infos pratiques

22 rue du bourg
16730 Trois-Palis
Tél : 05 45 91 05 21
Tarifs 
8,50 euros pour les enfants de 5 à 15 ans
10,50 euros pour les adultes

mercredi 5 décembre 2012

Les couteaux de Pascal Renoux

Pas de grande cuisine sans bonnes lames bien affutées.
Lundi, Frédéric et Sylvie sont allés visiter les forges de Vulcain. Pascal Renoux, maître des lieux et coutelier d'art, les a reçu dans son antre
Pascal a appris l'art de la forge auprès de son beau-père à Barret, un petit village près de Barbezieux en Charente. Installé forgeron depuis 17 ans, et après différents stages à Thiers en coutellerie d'art, Pascal s'est aussi perfectionné dans les techniques de gravure, d'orfèvrerie et de bijouterie.
Lorsqu'ils franchissent les portes des forges de Barret, Frédéric et Sylvie ferment les yeux un instant : les odeurs de la braise incandescente et le tintement du  marteau sur l'enclume les ont faits voyager dans des époques bien lointaines.

Geoffrey, futur maître du fer et médiéviste des chevaliers pourpres, fait jaillir sous leurs yeux des oiseaux de feu en offrant à la force des bras, les premiers coups de boutoir qui donneront une pièce de ferronnerie d'art.
Après une visite de l'atelier de bijouterie-gravure, Pascal leur a présenté ses œuvres pendant qu'un de ses compagnon ajustait le bois du manche d'un couteau pliant.
Il règne dans cet atelier une ambiance presque monastique. Ora et labora. Il n'est point question ici de courir après le temps car celui-ci s'écoule à la manière de l'eau ruisselant sur la meule. Seule la beauté de l’œuvre compte.




Couteaux pliants reproduits d'après un modèle retrouvé dans la tombe d'un pèlerin de Compostelle, couteaux de motards aux gravures personnalisées, toute la gamme des couteaux de cuisine vendus à partir de 15 euros. Exposé dans des vitrines, le fleuron de toutes ces œuvres est sûrement la fabrication des de damas, technique ancestrale venue d'Orient qui marie les pâtes d'acier feuilletée, blanc et souple, avec un acier noir dur et cassant, donnant des lames à motifs ondulés de grandes qualité au tranchant redoutable.




Les Toqués vous recommandent la coutellerie de Pascal Renoux en prenant soin de vos doigts, car cet homme, en plus d'être passionné, est passionnant.

Portes ouvertes les 8 et 9 décembre ! Allez-y nombreux !




lundi 3 décembre 2012

Table de fêtes toute dorée...

Vous avez envie de vous faire plaisir cette année ?
Vous voulez jouer la carte du conte de fées ? Si là est votre choix, faites-le jusqu’au bout et osez ! Après
tout, c’est Noël...

Principe de base

Mis à part pour Noël et lors de la soirée du nouvel an où le total look « doré » est accepté, le reste de l’année, vous oubliez ! En dehors de ces deux dates très spéciales, cette décoration de table prend un air bling-bling et pompeux à souhait ! Le message est clair ? La leçon de déco peut donc commencer.

 

Thème de la soirée : le doré

Quelle couleur est plus adaptée aux fêtes de fin d’année que le doré ? A ma connaissance, aucune. C’est brillant, c’est clinquant, bref, c’est tout ce qu’on aime à cette période de l’année. Le but de la manœuvre est de rendre cette table aussi exceptionnelle que ce que vous allez servir dans vos assiettes, mais en beaucoup moins onéreux, évidemment !
Ce qui est sympathique avec cette couleur, c’est qu’on peut lui associer une multitude d’autres teintes : blanc, beige, taupe et même noir ! Evitez d’ajouter une couleur vive sur votre table, vos invités ne sauront plus où donner de la tête.
On résume : une dominante de doré avec quelques touches de teintes plus sobres et le tour est
joué !

Passons au dressage de la table

Pour ma table dorée, j’ai envie de quelque chose de chaleureux et d’accueillant. Pour cela, commencez par recouvrir votre table d’une nappe foncée. Jouez la superposition en mettant par-dessus une nappe plus claire et un peu transparente. Le jeu des matières et des couleurs sera du meilleur effet.
Mettez le couvert. La sobriété est de mise dans ce genre de thème. Vaisselle blanche ou transparente, pas de motifs, pas de dorures... Nous en ajouterons suffisamment plus tard !
Si vous craignez que votre vaisselle claire ne ressorte pas sur votre nappe, claire aussi, disposez-la sur des ardoises. Un petit conseil si vous n’en avez pas dans vos placards, rendez-vous chez un vendeur de matériaux en gros. Vous les paierez beaucoup moins cher que dans les magasins d’art ménager. Avant de vous en servir, lavez-les soigneusement et huilez-les, avec une huile de tournesol, par exemple. Et surtout,
surtout, ne les tenez jamais par les coins, vous risqueriez de les casser ! Les couverts et la serviette devront rester dans le même ton : jouez la discrétion.
Concernant les verres, là, c’est une autre affaire. Je considère les verres comme faisant partie intégrante du décor de la table. Choisissez des grands verres. N’hésitez pas à en prévoir un pour l’eau, un pour le vin blanc, un pour le vin rouge. Vous ajouterez à ce trio une coupe de champagne pour compléter joliment.

Les astuces déco

Votre couvert est mis et vous trouvez déjà votre table très jolie. C’est le cas, elle l’est pour un dîner entre amis n’importe quand dans l’année. Mais, c’est Noël ! Alors, on fait quelques efforts supplémentaires.
Je vous promets que ce sera plus facile qu’une séance d’abdos. Allez, courage !
Tout d’abord, occupez-vous du centre de table. Plusieurs options. Si vous voulez qu’il brille de mille feux, je vous conseille... roulements de tambour... la couverture de survie ! Applaudissements ! Vous ne vous y attendiez pas, hein ? Dépliez-la et froissez-la de façon méthodique au centre de votre table. Pour un effet un peu moins brillant, mais tout aussi efficace, vous pouvez recycler un grand collier doré que l’on met dans les sapins. Celui que vous rangez soigneusement tous les ans au fond du carton de décorations de Noël en vous disant : « L’année prochaine, il ne sera pas tout emmêlé comme cette année ! ». Disposez-le en serpent au milieu de la table. Passez entre les pieds des verres s’il le faut. Il doit être présent partout.


Ensuite, j’ai trouvé dans mon magasin de loisirs créatifs préféré, des boules transparentes que l’on peut garnir de tout un tas de petites choses. J’adore le concept ! Mettez-y du ruban doré, des fleurs blanches ou jaune pâle. Laissez parler votre imagination. Ensuite, agrémentez-en votre centre de table.




Inévitables, les bougies ! D’abord, pour l’ambiance. Je trouve que les sources de lumière indirecte sont vraiment plus agréables, surtout le soir de Noël. L’équation est simple : beaucoup de verres + des boules transparentes + des flammes de bougies en veux-tu en voilà = plein de petites étincelles partout sur la table ! A cette période de l’année, le choix de bougies que nous proposent toutes les enseignes de décorations est décuplé. Vous en trouverez pour tous les goûts et à tous les prix. J’ai opté pour des petites maisons dorées (attention, elles fondent très vite, donc prévoyez-en plusieurs pour tenir toute la soirée !). Vous pouvez aussi rester plus classique et mélanger les couleurs : dominante de doré avec quelques bougies ivoire ou chocolat,
ou, encore mieux, des petites coupelles remplies d’eau avec des bougies flottantes... J’adore !
Pour le centre de la table, je crois qu’on est sur la bonne voie. Ce n’était pas trop compliqué, n’est-ce pas ?
J’ai délibérément voulu de la vaisselle et des couverts sobres pour ajouter une pointe de fantaisie. Croisez deux rubans dorés sur l’assiette de chaque convive. Ne faites ni nœud, ni collage. Contentez-vous de maintenir les morceaux de ruban sous les couverts et les assiettes. Dernière astuce : les porte-couteaux. Si vous avez des petits bonbons en verre, parfait. Sinon, collez entre elles des billes de verre transparentes avec un pistolet à colle. Effet garanti !


Récapitulatif

Ce que vous avez chez vous : vaisselle sobre, plusieurs nappes, serviettes en tissu assorties.
Ce que vous devrez acheter : des bougies dorées, du ruban doré lui aussi, des petites fleurs synthétiques ou naturelles, des boules transparentes, une bombe de peinture dorée, des billes de verre et de la colle.
Ce que vous devrez récupérer : des anciennes décorations de Noël dorées ou dans des matières naturelles pour pouvoir les bomber.
Le temps à passer : en une petite heure, ça devrait être fait, et bien fait !


dimanche 2 décembre 2012

La poule de Barbezieux

Lundi dernier, Frédéric et Sylvie sont partis à la rencontre de monsieur et madame Marchand, producteurs de poules de Barbezieux et de vaches limousines. M. Marchand est le président de l'association de la sauvegarde des poules de Barbezieux, l'ASPOULBA.

La poule de Barbezieux est une race très ancienne. Après avoir connu son âge d'or au 19e siècle, l’engouement pour cette jolie poule décline après la guerre. Elle disparaît pendant 50 ans !
Elle est sauvée par une poignée de passionnés qui décide de créer une association de sauvegarde. L'ASPOULBA est née.
Elle regroupe 4 producteurs et bientôt 5 !
L'association a été aidée par le Conseil Régional et le Conseil Général qui financent en partie la sélection des œufs. La race est sauvée !

La poule de Barbezieux est une poule à croissance très lente : 130 à 150 grammes par jour. Noire,de grande taille, à crête rouge et aux pattes ardoisées, elle pond des œufs à la coquille blanche et au jaune orangé.

Le coq, quant à lui, a une grande crête rouge dentelée.

M. et Mme Marchand produisent aussi des chapons.
Les coqs sont castrés à l'âge d'un mois et demi (45 jours), début mai. Ils sont élevés en plein air jusqu'au 15 décembre pour devenir de magnifiques chapons. Vivement Noël !

Parlons un peu de M. Marchand, producteur aussi de viande limousine. Il est fils de boucher, lui même boucher de métier (3e meilleur apprenti boucher de France en 1965).
Il devient ensuite commercial bovin, puis producteur exploitant. A la retraite, M. Marchand crée son laboratoire de découpe de viande limousine chez lui.
Il produit son fourrage et ses céréales pour nourrir ses 35 vaches et ses volailles.
Cet homme sait tout faire !!! Il cultive, produit, transforme et vend à domicile une partie de sa production.

Infos pratiques

Louisette et Gilbert Marchand vous accueillent sur leur exploitation :
Chez Magner
16300 Salles de Barbezieux
Téléphone : 05 45 78 16 65
Vente le vendredi après-midi et le samedi matin et sur rendez-vous